Une étude HEIDERICH
X VISIBRAIN qui analyse le phénomène des
Fake News
L’objectif est d’apporter une compréhension des enjeux
pour
les entreprises et organisations, et aussi de leur fournir
les clés pour pouvoir protéger leur réputation et préserver la confiance des parties prenantes.
Les Fake News sont devenues un véritable problème de
société. Ce constat est confirmé par une augmentation
continue des conversations depuis 2016. La plus forte montée
a d’ailleurs été celle de 2016 à 2017, où cinq fois plus de
tweets sur les Fake News ont été publiés dans le monde et deux
fois plus en France.
45 millions de
tweets publiés sur les Fake News en 2019
Depuis le début de l’année 2019, pas moins de 45
541 310 tweets ont été publiés sur les Fake News dans le monde,
soit 30% de plus qu’en 2018 sur la même période. Cette tendance
se confirme en France, avec 1,7 million de tweets publiés en
2019.
Les Fake News se sont imposées comme un facteur
de crise au sein de notre société. La peur, les émotions et le
climat sensible ont contribué à un nombre important de Fake
News.
En 2019, + 30% de tweets ont évoqué les « Fake News », par
rapport à 2018.
L’étude confirme ainsi l’accélération du
phénomène Fake News, qui touche de plus en plus les entreprises
et les marques. Elle définit les mécanismes qui les façonnent,
tels que le croisement des oppositions, la complicité du
relais, le danger des algorithmes ou encore la façon dont
l’esthétisation des Fake News participe à leur propagation.
On
note cependant la plus forte progression des Tweets concernant
les Fake News entre 2016 et 2017
Les secteurs
les plus touchés par les Fake News
La politique reste le milieu le plus
touché par les Fake News, mais au fur et à mesure le phénomène
s’est étendu à d’autres univers. C’est le cas notamment du
secteur de la santé, qui a été l’industrie la plus touchée
en 2018.
La classification Heiderich
/ Visibrain des Fake News
Heiderich et Visibrain ont réalisé une classification des
différents types de Fake News, afin de mieux comprendre leur
intensité. Ici, deux variables sont à prendre en considération :
- La méthode de fabrication de la Fake News : faisons-nous
face à des faits erronés, truqués ou bien à une imitation des
codes ?
- L’intention de la Fake News : est-elle ludique, satirique
ou bien idéologique (qui a pour but de nuire) ?
Ces deux variables fonctionnent de pair. L’intention donnée à
une Fake News définit son degré de gravité et la méthode de
fabrication lui confère toute sa vraisemblance et facilite sa
propagation.
Echelle de gravité des Fake News
L'impact négatif d'une Fake News n'est pas exclusivement le
fruit d'un volume, mais également ce qu'elle met en cause,
particulièrement lorsqu'il s'agit du coeur de métier.
Code couleurs :
Rouge :
graves conséquences pour la marque/institution
Orange :
moyennes conséquences pour la marque/institution
Vert :
faibles conséquences pour la marque/institution
Les enseignements tirés de l’étude de Visibrain et Heiderich
- 01 - La politique n’a plus le monopole des Fake News
- 02 - Le relai d’une Fake News est aussi responsable
que l’émetteur
- 03 - Les preuves seules ne suffisent plus à
décrédibiliser une Fake News
- 04 - Les bulles socio-culturelles favorisent la
prolifération de Fake News
- 05 - Les Fake News se nourrissent des détails
- 06 - Les Fake News exploitent les réseaux sociaux
plus que jamais
Les conseils de Heiderich
et Visibrain
Dans leur livre blanc, consacré à l’étude du phénomène des
Fake News en ligne, Visibrain et Heiderich définissent 6
conseils que les marques devront prendre en considération.
- 01 - Ajoutez les Fake News à votre cartographie des
risques
Pour 2020, intégrez le « risque Fake News » à votre spectre
de risques potentiels. Personne n’est à l’abris, mais
rassurez-vous les Fake News ne sont pas une fatalité. Il est
possible de les détecter à temps, avant qu’elles ne buzzent,
afin de réagir vite !
- 02 - Anticiper pour mieux maîtriser
Identifier une Fake News avant qu’elle ne buzze, tel est le
challenge sur les réseaux sociaux. Une veille parfaitement
paramétrée de vos sujets sur les réseaux sociaux combiné à un
système d’alertes en temps réel, dès qu’une anomalie est
détectée, vous assurera un maximum de réactivité an cas de Fake
News.
- 03 - Mesurer l’impact d’une Fake News
Pris dans le tourbillon des réseaux sociaux, il devient très
vite complexe de comprendre quels sont les tenants et
aboutissants d’une crise. Qui en parle ? L’information
s’est-elle déplacée d’une communauté à une autre ou est-elle
cantonnée à une seule ? Tous ces éléments sont indispensables
pour juger le degré de gravité d’une Fake News et ainsi adapter
ses réponses.
- 04 - Détecter les communautés « à risques »
Les Fake News ont tendance à devenir virale assez rapidement.
Le but, pour maîtriser une Fake News, est d’empêcher qu’elle ne
contamine d’autres communautés. Pour stopper cette circulation
de la fausse information, la veille est votre meilleur allié.
- 05 - Démentir ou laisser courir ?
Tout dépend du degré de gravité de la Fake News. Si cette
dernière tend à être virale et qu’elle impact différentes
communautés, il est souvent conseillé de démentir. Certes, le
démenti ne suffira pas à faire taire la rumeur, mais ne pas
démentir c’est aussi accepter qu’une trace numérique pollue à
long terme votre réputation.
- 06 - Ne pas s’acharner pour ne pas relancer
Les preuves seules ne suffisent plus à faire taire une Fake
News, comme nous vous l’avons dit précédemment. Ce conseil est à
intégrer d’urgence pour ne pas tomber dans une psychose de la
Fake News. Il est ainsi essentiel de se préparer à affronter la
paresse cognitive et l’enfermement idéologique.
Télécharger l'étude, PDF, 45 pages
(Depuis le site Web de Visibrain)
En complément :
"Dire la vérité ou être vrai ?", vidéo de la conférence de
Didier Heiderich au Le GRAPH, mars 2016 (20 minutes)
https://youtu.be/u44-yFeS5oo
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